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À PROPOS

Intuition

Le pinceau et l’encre Sennelier, mélange de pigments et de liants, sont les outils que j’utilise sur papier pour les petits formats (jusqu’au A3). L’application d’une encre fluide aux couleurs vives et denses au pinceau très fin permet d’accéder à une dimension subtile et délicate. Cette technique laisse peu de place à la retouche.

C’est cette sincérité, cette franchise que je recherche et qui est fondamentale dans le développement de ma peinture.

Mon travail est fondé sur la spontanéité, l’impulsivité et l’obsession. Le mouvement se libère de la pensée, du contrôle, et donc de toute hésitation. L’inconscient peut enfin s’exprimer. Lorsque je peins, la réflexion laisse place à l’intuition. Je fais rejaillir un état équilibré et sublimé qui m’est propre. Les formes, les teintes et l’agencement sont méticuleusement choisis pour atteindre cet état.

Les grands formats (à partir de 100x100cm), réalisés à la peinture acrylique extra-fine sur toile depuis 2020, s’inscrivent également dans cette démarche.

Fragment

Le mouvement est répété et transformé au fil des peintures. Assemblées sur un même mur, elles composent une série.

Une oeuvre isolée n’est peut-être qu’un fragment qui, une fois avec les autres, prendrait vie et pourrait enfin communiquer avec le lecteur. Ces paysages intérieurs plongent le spectateur dans un monde organique, végétal, voir minéral.

Mouvement

L’émotion est un mouvement. Oscillant tel un nuancier de couleurs. Légère et lumineuse comme le jaune du soleil ou obscure et pesante comme le bleu de la nuit. Elle passe. Furtive. Interminable. Bruyante. Soudaine. Imperceptible. 

La vitesse déforme une forme connue. En découle une autre, incertaine, floue. Juste des lignes. Des points. Des tâches.

De la couleur.

Au-delà

Ma quête est celle de rendre visible l’invisible, de matérialiser l’intangible. Les lignes, les points et couleurs sont un peu comme l’empreinte de qui je suis. Si l’on regarde une main de près, on va alors découvrir tout un réseau de lignes, de motifs. L’ADN ou la cellule, sous l’œil du microscope, révèlent aussi trames et motifs. La trame, par sa définition, est irréductible. Elle est apparentée à la structure, au canevas ou tissage. Elle se répète indéfiniment, suivant une logique

bien précise. Le motif, lui, est variable, inconstant et imprévisible.

 

L’invisible mérite d’être exploré. Je m’interroge sur ce vide ou ce plein qui nous entoure. Le corps physique a une empreinte. Le corps éthérique, ou celui que l’on appelle encore astral, vibratoire, subtil ou psychique en aurait-il une aussi?

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